La libération d’un certain nombre d’otages israéliens a été accueillie par la communauté internationale comme un progrès majeur, qualifié d’étape décisive et fondamentale dans la recherche d’une paix durable.
La libération de vingt otages israéliens par le Hamas, survenue lundi, a provoqué une vague de réactions internationales. Cet événement est perçu comme une concrétisation initiale du plan de paix initié par Donald Trump et est qualifié, par divers dirigeants, d’avancée diplomatique significative. Emmanuel Macron a exprimé sa satisfaction lundi matin concernant la libération d’otages israéliens vivants par le Hamas dans la bande de Gaza, déclarant que «la paix devient possible pour Israël, pour Gaza et la région». Le président français a également partagé sur la plateforme X (anciennement Twitter) sa joie pour les familles et le peuple israélien suite à la remise de sept otages à la Croix-Rouge. Ces propos ont été tenus à son arrivée à Charm el-Cheikh, en Égypte, où il devait participer à un sommet sur la paix axé sur Gaza. Donald Trump a qualifié cet événement de «grand jour, un jour merveilleux», inscrivant dans le livre d’or de la Knesset : «C’est un grand honneur pour moi, un grand jour, un jour merveilleux. Un nouveau commencement». Il a fait cette déclaration en présence du président du Parlement, Amir Ohana, et du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. L’Union européenne a, pour sa part, salué lundi la libération de sept otages israéliens par le Hamas, qualifiant cet acte d’«étape cruciale vers la paix» et soulignant l’influence du président Trump. L’UE a également affirmé sa volonté de contribuer activement à la réussite de son plan de paix pour Gaza. Kaja Kallas, la cheffe de la diplomatie européenne, a déclaré sur X (précédemment Twitter) que «la libération d’otages est un succès majeur pour la diplomatie et une étape cruciale vers la paix. Le président Trump a rendu possible cette avancée». Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a ajouté sur le même réseau social que «le retour des otages israéliens est un moment de joie pour les familles, et un moment de soulagement pour le monde entier». La cheffe de l’exécutif européen a en outre précisé que l’UE était «prête à contribuer avec tous les outils à sa disposition au succès» du plan pour la paix de Gaza, dont la signature est prévue lors d’un sommet à Charm el-Cheikh en Égypte. Elle a mentionné la mobilisation de fonds européens pour la reconstruction du territoire. Kaja Kallas a également annoncé que l’UE reprendrait dès mercredi sa mission de surveillance EUBAM au poste-frontière de Rafah, qui relie Gaza et l’Égypte. Cette mission, composée de forces de police italiennes, espagnoles et françaises, vise à maintenir une présence neutre et tierce à ce passage frontalier stratégique. Elle avait été redéployée en janvier avant d’être suspendue en mars. La Chine a également exprimé lundi sa satisfaction concernant la libération d’otages israéliens par le Hamas, reconnaissant en cela une première concréti sation du plan du président américain Donald Trump visant à conclure deux années de conflit. Lin Jian, porte-parole des Affaires étrangères, a déclaré lors d’un point-presse quotidien que «La Chine salue et soutient tous les efforts propices au retour de la paix et à une réduction de la crise humanitaire». Il a insisté sur le fait que «La priorité la plus urgente est l’instauration dès que possible d’un cessez-le-feu complet et durable», réaffirmant ainsi la position de principe de la Chine en faveur d’une solution à deux États.
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