Une semaine après avoir brillamment disputé la finale du prestigieux Grand Slam de Pékin, le joueur français, classé 5e mondial, se lance désormais à l’assaut du titre européen par équipes, porté par une confiance absolue.
Dans le domaine sportif, le succès est fréquemment tributaire d’éléments qui, bien que paraissant anodins, s’avèrent cruciaux. La semaine dernière, Félix Lebrun a, pour la première fois de sa carrière, atteint la finale d’un Grand Smash, celui de Pékin, un événement comparable à un tournoi du Grand Chelem dans le monde du tennis de table. Cependant, dès le deuxième tour, face au joueur local Yuanyu Chen, l’aventure aurait pu s’interrompre brutalement. « Et alors là, j’aurais sans doute eu droit à toutes ces questions du type : mais qu’arrive-t-il à Félix ? Pourquoi est-il autant en difficulté ? », a ironisé son entraîneur, Nathanaël Molin. Contraint de sauver une balle de match dans l’ultime manche, le pongiste français est néanmoins parvenu à se défaire du piège tendu par le 23e mondial pour finalement s’imposer sur le score de (11-3, 4-11, 5-11, 11-8, 12-10). Il a ensuite enchaîné les victoires jusqu’à la finale où le numéro 1 mo ndial, Wang Chuqin, s’est avéré (beaucoup) trop fort, l’emportant (7-11, 2-11, 5-11, 7-11). Une finale qui ne lui a cependant laissé aucun regret, Félix Lebrun déclarant : « Quand Wang Chuqin évolue à son meilleur niveau, personne ne peut rivaliser ».
