Une attaque de drone a causé la mort d’au moins trente personnes dans la ville d’el-Facher, située dans la région du Darfour au Soudan. Cet événement tragique s’inscrit dans le contexte de l’escalade des violences qui ravagent le pays depuis plus d’un an, opposant les Forces armées soudanaises (SAF) aux Forces de soutien rapide (RSF). El-Facher, unique capitale provinciale du Darfour encore sous le contrôle des forces pro-gouvernementales, revêt une importance stratégique majeure et est devenue un épicentre des combats intenses, subissant des bombardements réguliers et des affrontements directs. La ville abrite également des centaines de milliers de civils déplacés, ce qui exacerbe les préoccupations humanitaires. Selon les témoignages locaux, l’attaque a ciblé une zone densément peuplée, provoquant un nombre élevé de victim es parmi la population civile et faisant également de nombreux blessés. Les infrastructures médicales locales sont déjà gravement compromises par le conflit, rendant la prise en charge des victimes particulièrement difficile. L’utilisation de drones est devenue une tactique courante dans ce conflit, souvent avec des conséquences dévastatrices pour les civils. La communauté internationale a maintes fois exprimé sa profonde inquiétude face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire et humanitaire au Soudan, où des millions de personnes sont confrontées à des déplacements massifs, à la famine et à des violations des droits humains, appelant à un cessez-le-feu immédiat et à la protection des civils.
Au moins 30 personnes ont péri samedi à El-Facher, une ville assiégée de la région du Darfour, dans l’ouest du Soudan, suite à une frappe de drone visant un centre de déplacés, selon une organisation locale. La Coordination des comités de résistance, une entité civile qui documente les exactions du conflit, a attribué cette attaque aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), en conflit avec l’armée, ciblant spécifiquement le centre de déplacés Dar al-Arqam, situé dans une université. Dans son communiqué, cette même source a précisé que des corps étaient restés piégés dans des abris souterrains, qualifiant l’événement de «massacre».
