Le père de Khulsen, fillette de trois ans enlevée à Alençon, a été mis en examen pour enlèvement et séquestration.
Mise en examen du père de Khulsen pour enlèvement et séquestration après la disparition de la fillette à Alençon Le père de la fillette Khulsen, âgée de trois ans et enlevée le lundi 6 octobre à Alençon (Orne), a été formellement mis en examen à Caen pour enlèvement et séquestration. Deux autres individus impliqués dans l’affaire, l’homme qui l’accompagnait et la propriétaire du véhicule utilisé, ont également été mis en examen le vendredi 10 octobre. Quatre jours après son arrestation, le père de Khulsen, un homme de 36 ans, a été déféré devant un juge d’instruction au pôle judiciaire de Caen, le vendredi 10 octobre. Il a été mis en examen pour enlèvement et séquestration de mineure de moins de quinze ans. Les faits remontent au lundi 6 octobre, lorsque la fillette de trois ans a été enlevée par son père à Alençon, dans le département de l’Orne. Le dispositif « Alerte enlèvement » a été déclenché, permettant de retrouver Kh ulsen saine et sauve, en compagnie de son père, le 8 octobre à Saint-Avé, dans le Morbihan. Dans le cadre de cette enquête, deux autres personnes ont également été mises en examen à l’issue de leur garde à vue. L’homme de 41 ans qui accompagnait le père de Khulsen fait l’objet de poursuites pour complicité d’enlèvement et séquestration. La propriétaire du véhicule Peugeot 308, âgée de 47 ans, utilisé par les ravisseurs, est quant à elle mise en examen pour non-dénonciation de crime et blanchiment. Selon un communiqué de presse du procureur de la République, Joël Garrigue, daté du 10 octobre, cette femme a été interpellée en possession d’une « forte somme d’argent liquide dont la provenance reste à établir ». Après sa comparution devant le juge d’instruction, le père de Khulsen a été présenté au juge des libertés et de la détention ce même vendredi 10 octobre, qui devra se prononcer sur son éventuel placement en détention provisoire. Para llèlement, le parquet de Caen a requis le placement sous contrôle judiciaire des deux autres individus mis en examen. Joël Garrigue, le procureur de la République de Caen, a précisé que « les investigations se poursuivent désormais sous la direction du juge d’instruction afin de déterminer avec précision les circonstances de l’enlèvement et la participation exacte de chacun des protagonistes ». Il est à noter que dans l’Orne, il s’agit de la deuxième activation du dispositif « Alerte enlèvement » en seulement quinze jours. Le 25 septembre précédent, ce même mécanisme avait permis de localiser Lucie, une fillette de 12 ans, et son ravisseur de 34 ans. À l’échelle nationale, depuis sa création en 2006, ce plan a été mis en œuvre à 36 reprises dans le but de retrouver les jeunes victimes dans les plus brefs délais.
