• 24 May 2025

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a répondu aux accusations de violations des droits humains formulées par le président salvadorien.

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé son homologue salvadorien Nayib Bukele d’être un «violateur en série des droits humains» pour avoir proposé d’échanger 252 Vénézuéliens expulsés des États-Unis et incarcérés au Salvador contre des prisonniers politiques vénézuéliens, qualifiant cette situation de «grave crime contre l’humanité» et exigeant leur libération inconditionnelle, tandis que le procureur général du Venezuela a également réclamé leur libération inconditionnelle, dénonçant le manque de procédure judiciaire et refusant toute comparaison avec les personnes arrêtées au Venezuela pour des crimes graves, Nayib Bukele, allié de Donald Trump, ayant proposé cet échange dans le cadre d’un «accord humanitaire» après avoir accueilli, en un peu plus d’un mois, 288 migrants expulsés des États-Unis, dont 252 Vénézuéliens accusés d’appartenir au gang Tren de Aragua, Donald Trump ayant utilisé la «loi sur les ennem is étrangers» de 1798 pour ces expulsions, le président colombien Gustavo Petro ayant également appelé au retour des Colombiens expulsés et incarcérés au Salvador, et la Cour suprême des États-Unis ayant suspendu les expulsions de Vénézuéliens vers le Salvador, malgré les protestations des avocats des expulsés et les inquiétudes de l’opposition et des ONG.