Les abus sexuels allégués commis par l’ancien chirurgien ont engendré chez les victimes des conséquences graves telles que des crises de panique, des tentatives de suicide, et des troubles du sommeil, de la sexualité et de l’alimentation.
Sur réquisition de la juge d’instruction, les psychologues cliniciens Clémentine Wuilleme et Jean Coudray ont examiné vingt des 299 victimes potentielles de Joël Le Scouarnec, recensées dans l’ordonnance de mise en accusation de l’ancien chirurgien devant la cour criminelle du Morbihan, sans compter celles pour lesquelles la prescription a été retenue, afin de dévoiler l’éventail des conséquences des agressions sexuelles et viols qui auraient été commis par l’accusé entre 1989 et 2014, ces vingt personnes (dix hommes et dix femmes) exerçant des professions diverses telles que charcutier, artisan peintre, employé d’un chantier naval, logisticien, agent, etc.
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