
Munich Re a rapporté que le coût des catastrophes naturelles a été exceptionnellement élevé l’année dernière.
En 2024, les catastrophes naturelles, exacerbées par le changement climatique, ont engendré des pertes économiques totales de 320 milliards de dollars, dont 140 milliards de dommages assurés, plaçant cette année au troisième rang des années les plus coûteuses depuis 1980 selon Munich Re, une évaluation proche de celle de Swiss Re ; cette hausse de 19% par rapport à 2023 est due à une combinaison de catastrophes rares (tremblements de terre, ouragans) et d’événements plus fréquents (grêle, inondations, incendies), dont l’intensité et la fréquence augmentent, notamment en raison d’une évaporation accrue liée à la chaleur des eaux océaniques, aggravant les risques d’inondations même dans les régions arides ; malgré une meilleure prévention ayant diminué le nombre de victimes, 11 000 décès sont à déplorer, principalement liés au typhon Yagi, le manque d’infrastructures et de réglementations adéquates dans les pays en développement, ainsi que le faible taux de couverture d’assurance, amplifiant les pertes humaines et matérielles, des solutions comme les assurances paramétriques, déjà utilisées dans certains pays, pourraient pallier ce manque.