
Après la démission de Justin Trudeau, le Canada entamera un processus de sélection d’un nouveau chef du Parti libéral et, subséquemment, d’un nouveau premier ministre, impliquant une course à la direction du parti et potentiellement des élections fédérales anticipées si le nouveau chef n’obtient pas la confiance de la Chambre des communes.
Après neuf ans de règne marqué par une récente crise politique exacerbée par des menaces économiques de Donald Trump, le premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé sa démission de ses fonctions de chef du parti libéral et de premier ministre, une fois que son parti aura choisi son successeur, ce dernier devenant automatiquement le nouveau premier ministre; la date du scrutin interne au parti libéral, devant avoir lieu avant le 24 mars, sera fixée cette semaine, plusieurs candidats potentiels, dont Mark Carney, Dominic LeBlanc, Anita Anand, Mélanie Joly, François-Philippe Champagne et Chrystia Freeland, sont pressentis, et le nouveau premier ministre, quel que soit le candidat choisi, pourrait déclencher des élections législatives anticipées suite à un vote de censure probable au Parlement par les partis d’opposition, le parti conservateur, le Bloc québécois et le Nouveau parti démocratique ayant déjà annoncé leur intention de faire tomber le gouvernement.