• 23 May 2025

En Corée du Sud, le dernier délai pour arrêter l’ancien président, désormais déchu de ses fonctions, expire aujourd’hui.

Le Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) de Corée du Sud dispose jusqu’à lundi soir pour arrêter l’ancien président Yoon Suk Yeol, retranché dans sa résidence de Séoul, protégé par sa garde rapprochée et des centaines de partisans, suite à un mandat d’arrêt émis pour «rébellion» concernant l’instauration surprise de la loi martiale le 3 décembre, une tentative d’arrestation précédente ayant été contrecarrée par la résistance de son service de sécurité et de l’armée, tandis que ses avocats contestent la validité du mandat, que le CIO pourrait renouveler, et que la Cour constitutionnelle doit se prononcer sur sa destitution d’ici mi-juin, le secrétaire d’État américain Antony Blinken se trouvant actuellement à Séoul.