
En 2024, 31 femmes ont été exécutées en Iran, ce qui constitue un triste record.
En 2024, au moins 31 femmes ont été exécutées en Iran, un chiffre record depuis 2008 selon Iran Human Rights (IHR), qui dénonce la brutalité et l’inhumanité de la peine de mort, ainsi que la discrimination et les inégalités de genre enracinées dans le système judiciaire iranien, mettant en lumière des cas où des femmes victimes de violences domestiques ou sexuelles ont été exécutées pour meurtre, malgré la loi du talion (qisas) qui prévoit la possibilité de pardon ou de compensation, rappelant notamment les cas de Zahra Esmaili, morte d’une crise cardiaque avant d’être pendue, et de Reyhaneh Jabbari, exécutée en 2014 après avoir affirmé avoir agi en légitime défense face à une agression sexuelle.