
La députée Aurore Bergé souhaite mettre en place un système de comptabilisation des actes antisémites survenus dans les universités et les grandes écoles.
Au 30 novembre 2024, près de 1500 faits d’antisémitisme ont été recensés en France, un chiffre proche de celui de 2023 qui avait connu une forte hausse, majoritairement constitués d’atteintes aux personnes (63%), avec une augmentation notable dans les universités et grandes écoles, ce qui a poussé la ministre Aurore Bergé à réclamer leur prise en compte dans les statistiques officielles et à relancer les assises de lutte contre l’antisémitisme prévues le 13 février 2025, date anniversaire de la mort d’Ilan Halimi, soulignant que le simple rappel de faits liés au conflit israélo-palestinien expose désormais les personnes juives à des attaques antisémites.