Le président sud-coréen déchu résiste à son arrestation.
Le président sud-coréen déchu, Yoon Suk Yeol, résiste à son arrestation depuis trois jours, promettant de lutter contre les autorités qui cherchent à l’interroger sur sa tentative ratée d’imposer la loi martiale, faisant face à un mandat d’arrêt émis par un tribunal de Séoul pour lequel le Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités dispose d’un délai jusqu’au 6 janvier, suite à l’ignorance de trois convocations, après avoir imposé la loi martiale le 3 décembre, ayant été destitué le 14 décembre et faisant l’objet d’une enquête pour rébellion, tout en maintenant son refus de coopération et en affirmant que la République de Corée est en danger, alors que son équipe juridique conteste le mandat d’arrêt, que des manifestations de ses partisans et détracteurs ont lieu près de sa résidence, et que le chef du CIO prévient de poursuites pour quiconque tenterait d’empêcher son arrestation, malgré des mandats de perquisition é mis et malgré des précédents d’échecs d’arrestations d’élus, alors que le Premier ministre a également été destitué, laissant les pouvoirs présidentiels au ministre des Finances, et que Yoon Suk Yeol a partiellement accédé à une demande de l’opposition en nommant de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle qui doit se prononcer sur sa destitution d’ici mi-juin.
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