
La justice sud-coréenne a émis un mandat d’arrêt à l’encontre de l’ancien président Yoon.
Le 30 décembre, le Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités sud-coréen a émis un mandat d’arrêt contre le président déchu Yoon Suk Yeol, pour l’interroger sur sa tentative avortée d’imposer la loi martiale, suite à ses refus répétés de comparaître, malgré un mandat de perquisition simultané au Commandement du contre-espionnage ; l’avocat de Yoon Suk Yeol conteste la légalité de ces mandats, tandis que le processus de son arrestation, même si un mandat d’arrêt a été émis, reste incertain, alors que le président déchu, suspendu de ses fonctions et faisant l’objet d’une enquête pour rébellion, a vu son intérimaire également destitué, la Corée du Sud étant plongée dans un chaos politique depuis le 3 décembre, date de la tentative d’imposition de la loi martiale par Yoon Suk Yeol, qui avait invoqué une menace des «forces communistes nord-coréennes».