Un an après la reprise en main par la préfecture des logements sociaux dans le Rhône, un bilan est dressé concernant l’impact de cette intervention sur la situation du parc locatif social et sa gestion.
Début 2024, la préfecture du Rhône a repris le contrôle des permis de construire de sept communes (Caluire-et-Cuire, Chaponnay, Chazay-d’Azergues, Mions, Saint-Genis-Laval, Saint-Symphorien d’Ozon et Tassin-la-Demi-Lune) en raison d’un manque de logements sociaux ; un an plus tard, le bilan fait état de 108 logements sociaux réalisés en 2023, 274 prévus pour 2024 (dont 67% instruits par l’État), et une estimation de 650 pour 2025, contre un objectif de 1302 logements sur la période 2023-2025, ce qui représente une amélioration significative par rapport aux 22% de réalisation des objectifs 2020-2022 sur ces mêmes communes, malgré une opposition initiale des mairies concernées, le tout dans le cadre de la loi SRU et du code de la construction et de l’habitation qui imposent un minimum de 25% de logements locatifs sociaux aux communes de plus de 3500 habitants dans les agglomérations de plus de 50 000 habitants, sachant que 43 communes du Rhône et d e la Métropole de Lyon étaient déficitaires sur la période 2020-2022 (sur 131 concernées).